Franz Schubert - Impromptu c-moll op. 90 Nr. 1 D 899

In his collections of Impromptus and Moments musicaux, Franz Schubert impressively showed at the end of his life how a lyrical, songlike form can be rendered on the piano. In spite of their simplicity, his popular Impromptus op. 90, for example, prove themselves to be consummate works of art, and number among the most beloved pieces of Romantic piano music. The first Impromptu in c minor from op. 90, which we present here as a separate edition, virtually fantasises over a single, incessantly recurring melody. Its march-like character is sometimes particularly emphasised, sometimes lyrically obscured. With its grim majesty and enchanting fluctuations between major and minor as it roams harmonic expanses, this music lets pianists immerse themselves in Schubert’s world of sound. This Henle Urtext provides a well-founded, accurate musical text for these pieces. Dans ses recueils d’Impromptus et de Moments musicaux, Franz Schubert démontre avec brio à la fin de sa vie comment la forme lyrique et chantante du lied peut être transposée au piano. Ses célèbres Impromptus op. 90 par exemple, possèdent dans toute leur simplicité l’évidence d’œuvres d’art pleinement abouties et comptent parmi les œuvres les plus populaires de la musique pour piano romantique. Le premier impromptu de l’opus 90, en ut mineur, que nous proposons ici en édition séparée, s’articule quasi exclusivement autour d’une mélodie unique constamment répétée. Tantôt souligné avec insistance, son caractère de marche disparaît parfois tant il est teinté de lyrisme. Sa sombre majesté, l’alternance saisissante entre le majeur et le mineur, les escapades dans de grandes étendues harmoniques, permettent au pianiste de se plonger dans l’univers sonore de Schubert. Très documentée, l’édition urtext parue chez Henle en propose une partition élaborée avec précision. In seinen Sammlungen von Impromptus und Moments musicaux zeigt Franz Schubert am Ende seines Lebens auf beeindruckende Weise, wie die lyrisch-liedhafte Form auf dem Klavier wiedergegeben werden kann. Seine populären „Impromptus“ op. 90 etwa erweisen sich bei aller Einfachheit als vollendete Kunstwerke und zählen zu den beliebtesten Werken der romantischen Klaviermusik überhaupt. Das erste Impromptu in c-moll aus Op. 90, das wir hier als Einzelausgabe auflegen, fantasiert quasi über eine einzige, unentwegt wiederkehrende Melodie. Deren Marschcharakter wird mal besonders betont, mal lyrisch verwischt. Düstere Majestät, bezauberndes Schwanken zwischen Dur und Moll und das Ausschweifen in harmonische Weiten lassen den Pianisten in Schuberts Klangwelten eintauchen. Die fundierte Henle-Urtextausgabe liefert hierfür das präzise Notenmaterial.